Ma mère, que j'ai un temps repoussé. Ma pauvre maman qui souffre doublement, pardon.
Il m'aura fallu ces six mois de cheminement pour m'en rendre compte. Tu as fais comme tu as pu. Tu as été la meilleure mère possible et tu continue à l'être.
Les blessures que tu as pu m'infliger, ce sont les coups de ton "père". Ses agressions à travers ton corps. Puisqu'il a traversé ton corps.
Plus que jamais je dois te respecter, et t'accepter telle que tu es. La petite fille que tu as été, l'adulte qui souffre, la maman qui ne sait pas. Que je vois tour à tour dans tes yeux et ton comportement. Je n'arrive pas encore à rassembler tout ces bouts de toi, mais le temps est avec moi. Tes bras m'ont bercés pour toujours.
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