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derrière la porte
12 avril 2008

Sonate pour voiloncelle et piano - J. Brahms - partie 2

 

AUCUNE FUITE POSSIBLE ....?

poisson_et_homme

Parfois, aidée par la musique, cachée souvent derrière des mots alignés sans sens, la pensée se coule vers l'extérieur et peut prendre forme.
La musique est l'onde qui vient mettre de l'ordre dans le chaos liquide. Une note, une goutte, ronds concentriques, parfaits, réponses de l'élément liquide à la sollicitation de la goutte.

Peut-être est-ce cela, la rencontre de deux corps ? Un contenu mis en ordre par un contenant. Une goutte de liquide, puis une onde en réponse, de l'air déplacé, portant l'odeur. Des odeurs qui se rencontrent et s'interpénettrent.

Oh ! mais pas trop vite. Les deux corps doivent d'abord glisser l'un contre l'autre de toutes les manières possibles. Un glissement qui n'est, au plus, qu'une douceur de deux eaux emmellées. Pas de frottement. Pas d'action/réaction inapropriée.
Chercher ensemble et sans penser que telle partie du corps de l'autre est la plus en adéquation avec son propre corps. Il ne reste qu'à tenter de consummer le désir de la manière la plus vibrante possible.

Mes fantasmes sont bien cachés derrière ces mots à la signification un peu morne.
S'ils étaient des fantasmes du comun des mortels sans hésitation je les livrerais ici.

mais...sont-ce des fantasmes nés de mes traumatismes, ou nés dans le creuset familial qui a accueilli le bébé que j'ai été...?

J'ai des fantasmes violents. Je ne sais s'ils m'appartiennent ou appartiennent aux tarés qui m'ont donnés leur sang.

La musique m'indique une voie humide.
Celle de mon homme. Les hommes aussi ont une fente attirante. Elle part du haut des fesses, les séparant en deux, jusque dans l'alcove créée par les deux jambres, la fente se fait ici plate et douce. J'aime m'y promener, y sentir l'humidité de sa transpiration, sa sensibilité et son moelleux, comparé aux couilles frileuses mais fières de soutenir un si rigide organe. J'aime m'y promener et découvrir, bien caché, bien au centre, le petit cercle, l'anneau précieux.

Et tandis que j'aime sentir la rigidité de son sexe s'installer dans ma bouche, j'aime sentir sa fragilité et son inquiétude de SA fente masculine, moelleuse, odorante, dont le centre ne peut que donner l'idée que d'aller droit au but. J'aime son inquiétude et sa féminine attitude face à cet endroit tabou.

Ce serait si bon de sentir dans ma bouche les gémissements, les retraites, les écoulements de son sexe dur, réagissant aux sollicitations de sa plus grande intimité, titillée par la pulpe de mes doigts.

Et si l'homme est timide, un organe bien plus doux et délicat que mes doigts pourrait carresser et inviter le petit trou masculin à se détendre. Le bout de ma langue sait se faire léger, tendre, doux, fin, ferme, et s'il le souhaite, pénétrant.

Messieurs, face aux femmes, pas de fuite possible !
ce serait tellement dommage...

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