11 novembre 2008
automne
Mèche à mèche tu t'effeuilles, et je ne compte plus l'amour que j'ai pour toi.
Passionnement ? A la folie ? Ton petit visage est en automne. Une caresse sur ta tête emporte tes cheveux comme s'ils n'avaient jamais été que simplement posés sur ton crâne.
Ta peau nouvellement découverte est blanche, douce, fragile. La courbe de ta tête est belle, cernant ton regard glissant et fatigué.
Assis au fond d'un fauteuil, d'une main tu lis, de l'autre tu retires par touffes ce qu'il te reste de cheveux.
Mon fils je t'aime, et l'esquisse de ton visage est encore plus belle dans sa nudité.
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