10 septembre 2008
Hors de l'angoisse
Lorsque l'angoisse, comme la marée, se retire, je m'étire comme un chat, je suis bien.
Même davantage : je suis lisse et lourde et entière comme un caillou. Je sêche au soleil et me chauffe.
Le froid vibrant m'a quitté. Je peux bouger sans peur.
Ou presque.
Elle pourrait revenir.
Je ne pourrai pas endiguer ce flot
Je me ferai alors immobile et recroquevillée.
Non, je suis bien.
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